VIDEO. Gros fail et design douteux… Elon Musk présente le «cybertruck» 100% électrique de Tesla

BLADE RUNNER Cet engin électrique est censé résister à toute attaque extérieure (mais n’a pas résisté pendant le show)

Lignes (très) épurées et inox mat pour le nouveau véhicule Tesla. Elon Musk fait un bon dans le futur en présentant jeudi soir près de Los Angeles son étrange « cybertruck », moitié véhicule blindé, moitié avion furtif et 100 % électrique. Un show à l’américaine… qui ne s’est pas déroulé comme prévu.



Elon Musk avait prévenu : son véhicule aurait une allure « futuriste » et « cyberpunk » inspirée par Blade Runner, le film de science-fiction de Ridley Scott, dont la scène d’ouverture est censée se dérouler en novembre 2019. « Il ne ressemble à rien d’autre », a résumé fièrement le PDG de Tesla sur scène, désignant son pick-up massif aux lignes angulaires lors d’un show dans le centre de design du constructeur à Hawthorne (Californie). Un design rapidement moqué sur les réseaux sociaux.

Moins de 50.000 dollars
Le futur pick-up de Tesla aura six places, pourra emporter plus de 1,5 tonne et sera capable de tracter sept tonnes, a-t-il détaillé. Le « cybertruck » sera décliné en trois modèles, 39.900 dollars et 400 km d’autonomie pour l’entrée de gamme, jusqu’à 69.900 dollars et 800 km d’autonomie annoncée pour le modèle supérieur. Et il pourra passer de 0 à 100 km/h en environ trois secondes, s’est réjoui le fantasque patron de Tesla.

Elon Musk avait promis que son fameux pick-up coûterait moins de 50.000 dollars, un prix dans la moyenne pour cette catégorie de véhicules, et qu’il surpasserait les performances du Ford F-150, numéro un aux Etats-Unis sur ce segment depuis longtemps.



Certains experts estiment que le pick-up électrique Tesla aura du mal à séduire la clientèle traditionnelle pour ce type d’engins. « Même si le pick-up de Tesla ne séduit pas les amateurs habituels du F-150, il n’en a pas forcément besoin », relevait Jessica Caldwell, directrice de la prospective pour le guide automobile Edmunds, dans une déclaration transmise à l’AFP avant la présentation. « Si le pick-up Tesla n’était pas un peu polémique, ça ne serait pas une Tesla », estime-t-elle.

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